La semaine musicale du 14 au 20 Novembre 2011

L’heure est venue de faire le récapitulatif de la semaine en musique! Alors sans plus de suspense, voici les grands gagnants et le grand perdant de la semaine! D’ailleurs ce grand perdant pourrait bien être élu fail de l’année…

L’album du 14 Novembre 2011

Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne ce début de semaine a été difficile. Alors pour se secouer, quoi de mieux que du bon métal hardcore bien de chez nous, mais évidemment en anglais? Eh oui, on en parlait la semaine dernière: la langue de Molière ne pardonne pas et elle est une maitresse bien plus compliquée à contenter que celle de Shakespeare. Je vous propose donc de, tous ensemble, faire du headbang (pour les pervs, non ce n’est pas une pratique sexuelle) sur Cold Sweat de Cadillac.

Les Limougeauds (quelle horreur ce nom! Comme si c’était pas assez traumatisant d’habiter Limoges, il faut qu’ils aient un nom à la con… Bref!) nous servent du métal à tendances hardcore presque originel, on aurait envie de dire « pur » si ce mot n’avait pas acquis une connotation aussi nauséabonde. On pense évidemment à Pantera ou à Suicidal Tendencies pour ne citer que les plus connus. Oui c’est bourrin, oui c’est du gros qui tâche, oui ça pue l’antisocial et le psychopathe (le clip audio tiré du film Seul contre tous est d’ailleurs là pour nous rappeler ce qu’on vient d’écouter, juste au cas où on ne s’en serait pas bien rendu compte), et oui c’est pour ça qu’on aime!!!

C’est pas très original mais c’est bien fait et c’est super efficace. Que demander de plus?

C’est parti pour une bonne petite montée de violence sans conséquences (ou presque)!

L’album du 15 Novembre 2011

Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, je me dois aujourd’hui de vous confesser ce que d’aucuns pourraient considérer comme un pêché. Depuis son apparition, j’ai toujours considéré le christian rock comme éminemment ridicule et, bien évidemment, le christian metal a toujours eu tendance à mettre en danger ma vie, un peu comme le fameux bretzel (ou pretzel si vous préférez, c’est égal) de Georges W. Bush. Notez bien que je parle de christian metal et pas de métal fait par des chrétiens incluant quelques références, ce qui n’a rien à voir (exemple: Payable On Death aka POD).

Or, aujourd’hui, j’ai écouté l’album Give me Rest de Hands en m’attendant évidemment à un déchet de plus alors qu’il n’en est rien! Les lyrics sont évidemment fortement religieuses et ont donc tendance à me saouler mais il faut reconnaitre que la partie instru est d’une certaine qualité et même d’une qualité certaine. Et puis le principe est d’un contraste tel que ça ne pouvait que me séduire (sur le principe toujours). La balance est admirablement maitrisée, le son est d’une modernité au moins égale à celle des Deftones (le résultat est même assez proche, d’où le choix de ce groupe). Personnellement, j’ai un faible légèrement plus prononcé pour The Helix sans doute dû au rôle primordial de la basse, un instrument que j’affectionne particulièrement, même si elle contient aussi la plus grosse faiblesse du groupe et là je m’adresse à eux (même si je suis conscient qu’ils ne me lisent pas): les gars, on ne peut pas s’improviser chanteur screamo, laissez ça à ceux qui le maitrisent.

Pour ceux que l’idée de christian metal fait hurler de rire, j’espère que je vous aurais au moins donné envie de tester celui-là. Pour les chrétiens éventuels, au lieu d’aller vous faire chier à la messe, mettez-vous un petit coup de Hands (sans jeu de mot), c’est quand même plus agréable.

Enjoy! 😉

L’album du 16 Novembre 2011

Les Flying Pooh nous reviennent, 5 ans après leur précédent opus, avec Never slow down, un album de rock indé aux petits oignons! Comme à leur habitude, les français sont d’une efficacité impressionnante et nous emmènent dans leur univers avant même la fin de la première chanson (et ce avec un handicap majeur, ma très mauvaise humeur en cette soirée de merde). Des ruptures de rythme qui font mouche, des choeurs entrainants, des mélodies efficaces et un style nuancé font de ce quatrième effort une véritable pépite! Toute l’énergie du rock indé a été mobilisée pour servir de catalyseur à la concoction riche en influences du groupe, qui pioche aussi bien du côté de Placebo et Muse que du côté de l’électro ou même, plus étrange, de la valse. Toutes ces influences font évidemment que chaque chanson développe sa propre personnalité mais là où les Flying Pooh impressionnent vraiment, c’est dans l’homogénéité qu’ils ont su donner à Never slow down. L’album tient debout. Et encore, c’est un euphémisme! Si j’osais, je dirais qu’ils ont quasiment créé un paradigme dans lequel faire cohabiter ces idées si différentes. Mais bon, je dois avouer que j’exagérerais probablement un peu si je le faisais. Toujours est-il que l’album est très bon, surtout entre Cabaret et Let’s inclus… (Oui je sais c’est un peu lame, je suis désolé)

Voilà en tout cas une oeuvre qui apportera une pause bienvenue après plusieurs jours chargés en ambiances darks et souvent metal alors n’hésitez pas et retrouvez le sourire!

L’album (devenu Bonus depuis) du 17 Novembre 2011

L’album du jour est vieux (Septembre 2009) et connu et je vous en mettrai peut-être un autre ce soir si j’en trouve un valable (c’est mal parti…). En tout cas, il a le mérite d’être bon et, après tout, c’est tout ce qu’on lui demande, non? Mais alors, en dehors du fait qu’il soit bon, pourquoi exhumer Terra Incognita de Juliette Lewis plus de deux ans après sa sortie? Eh bien l’histoire n’est pas très intéressante mais je vais vous la narrer tout de même… En version courte! Je parlais d’actrices avec un ami sur GTalk et le nom de Juliette Lewis est venu dans la conversation. Là, ce fut le choc: « C’est vrai, elle est aussi actrice, j’avais zappé oO » dis-je à mon interlocuteur qui me rétorqua un magnifique « de quoi « aussi »? ». Le bougre avait oublié la carrière de chanteuse de notre amie californienne et je me suis dit que c’était peut-être aussi votre cas.

La facilité aurait été d’aller chercher un des albums de Juliette and the Licks, groupe dans lequel la frontwoman vomissait son énergie dans le micro jusqu’à ce que l’on daigne partager son hystérie, ce qui ne prenait en général pas plus d’une chanson. Mais non! C’est mal me connaitre! Certes, ces albums étaient très efficaces mais, osons le dire, assez convenus. C’est sans doute pour ça que notre gentille tarée a décidé de virer son groupe et de se lancer en solo pour cet album beaucoup moins punk que les « précédents » (si on peut vraiment parler de précédents étant donné la rupture). Cette fois-ci, la belle (ouais bon, c’est une façon de parler, sa beauté ne fait pas l’unanimité… Personnellement je lui trouve plus de charme et de charisme que de beauté mais passons!) avait décidé de s’adjoindre les services du (relativement) célèbre Omar Rodriguez-Lopez, figure incontournable du rock psychédélique et, dans une moindre mesure, du rock progressif des années 2000. Un choc de deux univers a priori assez éloignés. Comme on pouvait s’y attendre, ce cocktail n’a réussi que parce que les deux ingrédients principaux ont chacun cédé un peu de leur personnalité. Ainsi, le leader de The Mars Volta a plus ou moins laissé tomber sa flamboyance et ses envolées psychédéliques tandis que Juliette Lewis a calmé ses élans punks à grands coups de chant plus mélodieux. Ca fonctionne. On peut même dire que c’est du The Mars Volta en mieux, n’en déplaise aux hipsters de l’époque. Non parce que sérieusement, le groupe n’a jamais, mais alors JAMAIS été difficile d’accès! C’est juste une hérésie de dire ça! C’était pas mal mais franchement pas transcendant, et surtout pas difficile d’accès.

Bref, Terra Incognita nous dévoile une autre facette de la personnalité de Juliette Lewis grâce à une musique moins « brute de décoffrage » qu’à son époque avec The Licks et on plonge avec plaisir dans cet album envoûtant.

Enjoy! 😉

L’album (le vrai) du 17 Novembre 2011

S’ils se sont indéniablement éloignés du mathcore qu’ils pratiquaient à leurs débuts, les néerlandais de Textures en ont visiblement gardé la rigueur et le goût de la complexité. Dualism est un animal étrange, arborant un plumage allant du power metal à l’ atmosphérique en passant par le death metal et le rock progressif qui forme pourtant une robe élégante et cohérente. C’est à cette ambiance miraculeuse développée par le groupe (qu’on pourrait presque taxer d’élitiste si l’addiction provoquée par l’album n’était si instantanée, rendant la chose presque grand public… Presque!) que le fraichement débarqué Daniel de Jongh a apporté sa voix, soulignant les mélodies intelligentes et les ruptures de rythme calculées (eh oui, je vous disais qu’ils s’étaient éloignés du mathcore mais je suis persuadé que leur processus créatif est encore bourré d’expérimentations, d’itérations et de résolutions d’équations musicales).

Je me plaignais il y a peu de l’impression de stagnation que dégage le métal depuis quelques temps mais c’est bien grâce à des efforts comme ceux de Textures que l’on peut encore croire en cette musique. Ils ont l’intelligence de se tourner vers l’avenir plutôt que de répéter ad nauseam des schémas éculés mais fonctionnant sur les masses soumises et abouliques qui ne voient dans ce genre qu’une façon de se faire passer pour « des durs » (je ne vise personne, n’est-ce pas Slipknot et autres amputés de l’inspiration? Oups!).

C’est puissant, c’est beau, c’est travaillé (voire étudié), c’est novateur, c’est de l’alchimie musicale et on en veut toujours plus!

Enjoy! 😉

L’album du 18 Novembre 2011

Oups, il n’y en a pas. Désolé…

L’album du 19 Novembre 2011

Bon, je n’ai déjà pas mis d’album du jour hier alors je fais une pause pour vous en mettre un rapidement mais n’attendez pas de moi un long discours. Nuclear est le second opus du groupe français Krystal System. Il reprend sur la lancée de son prédécesseur Underground mais témoigne d’une maitrise plus prononcée. De l’ électro dark aux accents métal indus de très bonne facture donc en ce Samedi. Pas plus d’explications aujourd’hui, je vous laisse vous faire votre propre opinion sur l’album et vous amuser à essayer de trouver les influences du groupe.

Have fun! 😉

Le fail musical du 20 Novembre 2011

Je dois avouer que l’idée me plait bien, je vais essayer de m’y tenir: un bon gros fail tous les Dimanche, histoire de vous rappeler que le lendemain, la semaine reprend et que le Lundi c’est pourri. Cette semaine, non content de son statut de grosse daube hebdomadaire, le fail se fend d’un double CD! Si si c’est vrai! Parfois, on se dit qu’on est trop gâtés…

Aujourd’hui donc, je vous propose de rire (ou déprimer au choix) en écoutant Tomorrow’s World du groupe Erasure. Je vous vois venir. Dès le début de l’album, vous allez me dire « C’est pas du jeu si tu commences à prendre de la musique de club en mal de clients. On sait tous que ce qui passe au Macumba est encore plus pourri que la soupe indigeste proposée à Ibiza ». Vous avez totalement raison et normalement je n’en aurais même pas parlé, trop facile et donc pas amusant. Oui mais voilà, le hic c’est que le responsable de ce bourbier est un grand nom! Eh oui mesdames et messieurs, le gars à l’origine du groupe n’est autre que Vince Clarke, ancien Depeche Mode pour ceux qui ne suivraient pas. Alors forcément, c’est un peu douloureux et on est obligés de rire jaune. C’est un véritable désastre. Même pour de la synth pop c’est ultra daté. Les mots me manquent pour vous décrire l’horreur que c’est. Imaginez qu’ Emile et Image rencontrent les frères Hanson à l’époque de leur succès Mmm Bop et décident ensemble de s’inspirer de David Guetta et Eiffel 65(oui je sais je suis bon pour trouver des « artistes » moisis). Je pense que ça pourrait à peu près donner ça. Sans rire, un massacre pareil, ça tient presque du génie… Presque!

Allez, je vous laisse tranquilles pour que vous puissiez décider si vous êtes assez résistants pour supporter ce…. truc!

Don’t enjoy (if you do, please kill yourself)! 😛

PS: Je confesse quand même que je n’ai pas tenu jusqu’au bout alors si jamais il y a une pépite à la fin, ben c’est dommage mais je l’ai ratée… En même temps, il y a peu de chance!

5 réflexions sur “La semaine musicale du 14 au 20 Novembre 2011

  1. Bonsoir,

    Pour répondre au post concernant l’album d’ERASURE, votre article présente un manque total de connaissance du groupe et d’objectivité.

    Vous comparez un groupe mythique qui existe depuis 30 ans à des DJ ou à EIFFEL 65 parce que vous avez entendu une voix vocodée ?

    Avant de fonder, et d’exposer une critique, il faut poser et expliquer le sujet.

    Que l’album soit bien ou non, il ne suffit pas de les descendre en flèche sans réfléchir, mais ça, c’est le travail d’un VRAI journaliste qui sait rester objectif dans sa critique, et ce n’est pas donné à Monsieur tout le monde…

    Bruno BETTINI

  2. Bonsoir M. Bettini,

    Tout d’abord, je ne me suis jamais prétendu journaliste. Donc votre critique du « VRAI journaliste » est pour le coup à côté de la plaque. Si vous vous étiez renseigné, comme vous me le conseillez, en lisant par exemple à droite à gauche sur ce petit blog sans prétention, vous auriez également vu que je ne prétends pas non plus faire de critiques musicales tout simplement parce que je ne m’en sens pas capable. Il s’agit de remarques, de ressentis sur ce que je pense des choses que j’entends/lis/vois un peu partout. Evidemment, ici, ça se porte sur la musique. Vous auriez également vu que le but principal de ces petits billets est de divertir. C’est pour cela que je fais des comparaisons qui sont parfois, je vous l’accorde, assez hasardeuses, voire franchement provoc’ (là c’était évidemment le cas, j’ai beau ne pas être spécialiste de ce type de musique, vous vous doutez bien que je ne pense pas qu’Erasure et Eiffel 65 jouent dans la même cour). Je vous accorde également que ma connaissance dudit groupe est très limitée, pour ne pas dire inexistante mais je ne perçois pas ça comme un inconvénient, bien au contraire.

    Ensuite, je voudrais quand même évoquer de gros problèmes dans votre critique de ce que vous appelez ma critique. D’abord non, une critique ne suppose pas de retracer l’histoire d’un groupe en préambule et heureusement. Qu’est-ce qu’on se ferait chier en lisant des critiques! Si ce n’est pas ça que vous entendiez par « poser et expliquer le sujet », je vous serais reconnaissant de préciser car j’avoue être dans le flou. Ensuite, je me gausse de votre argument de la subjectivité. Une critique objective ne peut pas, par définition, exister. Je ne suis même pas certain que du journalisme objectif puisse exister mais de la critique… J’espère pour vous que c’était une réflexion non réfléchie car sinon c’est légèrement inquiétant. Pour la petite histoire, j’ai découvert cet album dans une critique faite par « un VRAI journaliste » dans « un VRAI magazine musical » et je peux vous assurer que l’auteur n’était pas plus tendre, bien au contraire (même s’il ne faisait pas cette comparaison avec Eiffel 65 qui vous a manifestement gêné).

    Maintenant que vous savez que je ne cherchais rien de plus qu’à m’amuser et que je ne souhaite évidemment pas de mal à Erasure ou à ses fans, j’espère que vous comprendrez ma démarche et vous sentirez moins offensé.

    Je serais toutefois ravi d’avoir une réponse de votre part sur les quelques points que je n’ai pas compris dans votre commentaire et sur les éléments de réponse que je vous ai apportés.

    J’aimerais vous poser une question, à laquelle vous n’êtes évidemment pas tenu de répondre mais je me demande si j’avais vu juste. Dans la journée, j’ai remarqué plusieurs visites venant de Facebook (or je ne mets jamais de liens vers ce blog depuis Facebook, seulement Twitter) directement sur cet article et je me suis dit que ça devait être un fan d’Erasure qui n’avait pas apprécié cette dernière partie qui avait décidé de partager l’article. Avais-je vu juste et votre visite est-elle due à ce lien?

    Dans le cas où cette réponse vous paraitrait trop longue (ce que je peux comprendre), voici un résumé: Mon blog s’appelle « L’unique Monsieur Tout-le-Monde » parce que je suis un internaute lambda et pas un journaliste. Ce blog n’a pour vocation que de distraire les âmes qui s’y perdent. Mais surtout, une critique ne PEUT PAS être objective, j’aimerais que nous soyons au moins d’accord là-dessus.

    Respectueusement,

    L’Unique Monsieur Tout-le-Monde

    Edit: J’oubliais mais vous devriez probablement éviter les phrases telles que « Vous comparez un groupe mythique qui existe depuis 30 ans à des DJ ou à EIFFEL 65 parce que vous avez entendu une voix vocodée ? ». Je n’ai même pas parlé de voix vocodées… C’est dommage, je trouve (mais ce n’est que mon avis) que cette attaque hâtive et, avouons-le, non fondée émousse le reste de votre commentaire.

  3. Bonsoir,

    J’apprécie beaucoup votre série d’articles sur vos découvertes musicales.

    Je souhaitais réagir au commentaire de Bruno. Vous dites « même si vous n’aimez pas, ca passe très bien »… J’ai écouté quelques extraits suite à la lecture de cet article et je peux vous dire que je n’aime pas et que cela ne passe pas du tout….

    A lire vos commentaires vous êtes manifestement passé complètement à côté du ton ironique et léger de cet article. Par ailleurs si vous ne supportez pas la critique je vous invite tout simplement à ne pas lire ce blog.

    Cordialement,
    Eric Daniel

  4. Bonsoir,

    Juste une précision : quand je dit « même si vous n’aimez pas, ca passe très bien » c’est en référence à la réponse de Mr tout le monde, qui est bcp mieux formulée que sa 1 ere critque.

    Sinon, je me doute bien qu’ERASURE ne peut pas plaire à tout un chacun…

    Il est bien évident que je supporte la critique, quand elle est bien fondée. Or, le ton de cette critique n’est pas ironique mais méchant…

    Je suppose que vous avez bien compris que je suis un fan inconditionnel du groupe, depuis 1985 dès leur début.

    Le problème de ce groupe qui à vendu en tout plus de 30 M de disques dans le monde est qu’il a été boycotté très tôt par le système des radios françaises, donc méconnu du public français.

    Pour vous faire une idée plus complète et approfondie de leur discographie, je vous conseille de visiter la page très complète : http://fr.wikipedia.org/wiki/Erasure

    Désolé d’avoir peut-être répondu trop sèchement à l’article…

    A bientôt.

    Bruno

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